Il n’y aura pas de neutralité suisse dans la cyberguerre

Montée des tensions entre Etats-Unis et Russie. Quelles en seront la portée? Rodomontades poutiniennes? Fin de règne d’Obama?

Une prise de conscience s’impose: la guerre au XXIème siècle sera numérique. Pourquoi s’encombrer de soldats au sol, si on peut perturber l’adversaire, l’ennemi, par des cyber-attaques?

Pas sûr que nous ayons encore pris la mesure de cette nouvelle donne, nous les Suisses. Impossible d’être neutres dans la cyber-guerre, de pratiquer l’équilibre des concessions ou des compromissions. Les apparences, que l’on a tenté de préserver pendant les décennies de la guerre froide, ne seront plus praticables.

Car, sommes-nous armés pour nous défendre? Pas vraiment, puisque technologiquement dépendants.

On attend désormais que le Conseil fédéral, respectivement le Département de la défense, veuille bien nous éclairer sur la perception de ce nouvel enjeu, sur la stratégie qu’il entend mettre en oeuvre, et les moyens à dégager. Pour contrer les effets de la cyber-guerre, de combien de divisions disposons nous au juste, M. Parmelin?