Il commence bien Matteo Renzi:
« La tradition européenne et européiste représente la meilleure partie de l’Italie, ainsi que sa certitude d’avoir un avenir. »
« Ce ne sont pas Angela Merkel et Mario Draghi qui nous demandent de tenir nos comptes publics en ordre. Nous devons le faire par respect pour nos enfants, pour ceux qui viendront après nous », a-t-il dit lors de son premier discours devant le Parlement.
J’entends beaucoup d’interrogations et de doutes sur le nouveau président du Conseil italien. Je renvoie ceux qui croient qu’il est un nouveau Berlusconi à la lecture de « Stil novo », sorte de programme politique nourri de différents épisodes de l’histoire de sa ville de Florence. De l’humanisme de Dante à Twitter.
La démonstration que l’on peut être prétentieux, pressé, ambitieux, et connaître assez bien l’Histoire pour savoir comment aller de l’avant.
Surtout, on dit de Renzi qu’il est irrespectueux. Mais franchement, quand on voit dans quel état de délabrement moral et de délabrement tout court les générations de politiciens qui l’ont précédé ont mis ce trésor mondial qu’est l’Italie, un peu d’irrespect ne fera pas de mal, ce sera même un bien salutaire que de bousculer les usages et les combinazione!