Alors qu’on ignore les raisons du carnage de Boston, regardons une bonne nouvelle : Roberto Saviano était hier soir de retour dans sa ville de Naples, après sept ans d’exil sécuritaire forcé, dû à la publication de « Gomorra», une dénonciation sans concession de l’emprise et du fonctionnement des mafias.
Malgré les mesures de sécurité, 2000 Napolitains ont fait la queue plus d’une heure pour honorer l’écrivain. Saviano publie ces jours une nouvelle philippique contre le crime organisé autour du trafic de cocaïne « Zero Zero Zero. »
Roberto Saviano ne se rend pas. Il continue son combat et défie les menaces des mafieux. Dans une Italie où tant d’autres abdiquent tout sens des responsabilités, c’est une heureuse nouvelle.