La tour d’ivoire des scientifiques, c’est bien fini

Il n’y a pas si longtemps encore, on reprochait aux chercheurs et aux scientifiques de rester « dans leurs tours d’ivoire » académiques. C’est intéressant de voir qu’ils figurent désormais en première ligne pour défendre la libre-circulation des cerveaux. Sujet bien connu en Suisse depuis le brutal réveil du 9 février 2014. Et maintenant, préoccupation des chercheurs américains.

A dire vrai, ce retour dans le champ politique a commencé avec la mise en cause de l’idée de progrès et du progrès scientifique en particulier à partir des années 1970.

C’est le moment de rappeler qu’à la Renaissance, les humanistes et les artistes étaient sur tous les fronts. Voyez Léonard de Vinci, Galilée, Erasme,…

Sortir du cocon, sortir de sa « bulle » dit-on désormais, défendre ses idées et ses valeurs, aller voir ailleurs, ne pas craindre la découverte et la remise en question, voilà un impératif universel.

Le mépris de la politique finit toujours pas se retourner contre ceux qui le professent.