2013 avait été marqué par une percée de l’UDC qui faisait son retour dans les exécutifs romands, avec l’élection d’Yvan Perrin à Neuchâtel, et celle d’Oscar Freysinger en Valais.
2014 sonne le retour de balancier. Raymond Clottu n’a reçu que 17% des voix face à Laurent Favre. Le Conseil d’Etat neuchâtelois compte à nouveau deux libéraux-radicaux aux cotés des trois socialistes.
Les grandes ambitions de l’UDC buttent décidément sur un problème de relève.
Pour un parti qui recueille autant de suffrages, entre 15 et 30% selon les régions, c’est problématique. Mais ce ne sont pas les citoyens qui sont infidèles ou inconstants, c’est l’UDC qui n’est pas à la hauteur.
Par contraste, le PLR assure en toutes circonstances. Comme le PS ou le PDC, il n’a aucune peine à proposer des candidats de stature gouvernementale.
Cette faiblesse de l’UDC est peut-être soluble dans le temps, de nouvelles générations émergent. En attendant, les autres partis gardent une longueur d’avance. A un an des élections fédérales, c’est de bonne augure pour les libéraux-radicaux en Suisse romande.